The personal and collective memory of a Paris building
« 21 Taine 2012» est une rencontre puisée dans la cage d’escalier feutrée d’un immeuble du 12e arrondissement de Paris. C’est le son des portes qui s’ouvrent et se ferment sur des souvenirs de famille.Un regard sur les grands-parents, habitant ici-même pendant des années.
Lui, secrétaire d’Ambassade farfelu et polyglotte et elle, femme du monde aux mille secrets.
Les voisins se souviennent un peu.
C’est une galerie de portraits précieux.
La vie a changé à Paris depuis le temps. Les journées passent. Seuls. A deux.
La maison est bien tenue. Les rencontres sont cordiales.
Les pampilles des lustres brillent. Chaque objet est à sa place.
C’est un regard sur ce que l’on appelle « les parties communes » associés aux détails uniques de l’intérieur des appartements.
Du patrimoine commun aux anecdotes personnelles. Du dedans, du dehors et entre les deux.
C’est la vie d’un immeuble, que l’on appelle « maison ». C’est vivre ensemble mais bien chacun chez soi.
Les journées passent. On entend l’ascenseur. On se connaît un peu, mais pas plus que ça.
Et puis un enfant, arrive et délie les langues, détend les visages, on se sourit à nouveau.
« 21 Taine 2012 » est une écoute de ses existences inestimables, mais c’est aussi un passage,une transmission de ces choses vécues. Le projet trans-générationnel questionne l’espace personnel et l’espace public.
Sokina Guillemot, plasticienne textile et Benoit Bories, créateur sonore, signent ici leur première collaboration hybride, photographique & création sonore. Ensemble, ils tissent une mémoire personnelle et collective de cet immeuble parisien ; par le son, matière à spatialiser et à sculpter et par l’image fixe, gammes de couleurs de ces personnalités.