Quels autres lieux et quels autres formats le design fiction emprunte-il pour déclencher un vrai débat collectif ? Optimiser l’utilité du design fiction est-il contre-intuitif ?
La séance précédente aura permis de circonscrire le centre d’intérêt du séminaire, la partie la plus originale et prometteuse du Design Fiction : des projets réflexifs qui incitent au débat. Ils emploient un design discursif, qui représente le changement par son caractère fictif, et qui remet en question l’état du monde, sans être persuasif – soit, sans chercher à convaincre qu’un changement vaut mieux qu’un autre, mais en incitant à en débattre.
Cependant, nombre de projets de Design Fiction ne visent pas à toucher un public précis et semblent manquer leur objectif d’initiateur de débat. Cette stratégie de média de masse est critiquée puis contrastée avec d’autres approches (situées dans d’autres lieux ou utilisant d’autres médiums : laboratoires, commission éthique, collectivité territoriales, etc.).
Invitée des séances 1, 2 et 3 : Léa Lippera
Organisation des meet-up en collaboration avec : Léa Lippera, Estelle Hary et Bastien Kerspern de Design Friction, et Michael Mouyal