Les Inrocks Festival 2018 : retour en (belles) images
Après 5 jours de fête passés à danser mais aussi à débattre, réfléchir et se sustenter, il est temps de dresser le bilan en images de cette splendide édition de Les Inrocks Festival.
Influencé inconsciemment par sa ville de Saint Étienne et son passé minier, Zed YunPavarotti construit sa musique comme un western désertique.
Le jeune Pavarotti élabore une mélancolie technique avec un puzzle de pensées automatiques, définissant son identité par petites bribes. Parfois désabusé, souvent sardonique, il erre doucement dans son univers peuplé de corps bousillés, de prolos mode anglaise et de freaks mi-gothiques.
Ses comptines surréalistes transpirent la recherche du succès, de l'ascension sociale comme porte de sortie autot(h)unée. Mais elles ne sont pas une fin en soit, seule importe l’émotion qui dégage de son interprétation comme Tom Hardy qui voit rouge en prison dans Bronson. Entier, laconique et poétique, Zed Yun Pavarotti incarne complètement cette alliance folle entre la cloud trap actuelle et l’icône d’opéra présent dans son nom.